En un siècle, la médecine a fait des progrès considérables et l'espérance de vie des hommes et des femmes a fortement augmenté. Toutefois, des disparités existent entre les différentes populations du globe. Dans les pays développés, l'espérance moyenne de vie est de 74 ans alors qu'elle reste a 57 ans dans les pays en voie de développement. Mais aujourd'hui, les pays développés connaissent également des maladies propres à leur mode de vie ou à leurs habitudes alimentaires. 

Les maladies dans le monde :

 L'Occident a dominé les grandes maladies infectieuses à la fin du XIXème et au début du XXème siècle : la peste, la variole, le choléra ou la tuberculose. Ces maladies n'ont pas toutes disparu du globe. Certaines restent vivaces dans les pays en voie de développement, en particulier celles dues aux piqûres d'insectes (paludisme, maladie du sommeil), ou au manque d'hygiène (diarrhées, choléra). La malnutrition est aussi un facteur de nombreuses maladies. Les pays développés sont surtout touchés par le cancer, dont le traitement progresse. Ils voient également se multiplier les cas de Sida pour lequel la recherche d'un vaccin est toujours en cours.

Les grandes maladies dans le monde :

- Anémie (manque de fer) : 700 000 000 de personnes touchées.

- Bilharziose (maladie de l'appareil digestif) :  200 000 000 de personnes touchées.

- Goitre : 200 000 000 de personnes touchées.

- Lèpre : de 15 à 20 000 000 de personnes touchées.

- Maladie du sommeil : 35 000 000 de personnes menacées.

- Paludisme : 40% de la population mondiale menacée.

La mortalité infantile :

 Entre les pays développés et les pays en voie de développement réside une différence considérable du taux de mortalité infantile. Celle-ci est quinze fois plus forte au Nigeria qu'en France (187 décès pour mille naissances contre 12 pour mille). La Suède est le pays qui a le taux le plus bas (9 pour mille). La situation est inégale parmi les pays développés eux-même : les Etats-Unis ont un taux élevé (16,5 pour mille). 

Protéger la santé des peuples, un devoir mondial :

La médecine est devenue si sophistiquée dans notre monde occidental qu'elle coûte très cher. On utilise des méthodes et des appareils très coûteux, comme des scanners. Dans les pays en voie de développement, la médecine est nécessairement plus simple, faite de prévention, organisée en petites unités proches des gens. Les organisations internationales préconisent l'arrêt de la construction de gros hôpitaux qui ne peuvent soigner que les gens des villes. Elles proposent la redécouverte d'une médecine primaire qui peut soulager les maux les plus criants.

Les organisations officielles :

La première organisation humanitaire, la Croix Rouge, a été fondée en 1860 par le médecin Suisse Henri Dunant. Présent sur les champs de bataille de la guerre de l'unité italienne, il avait été révolté par le sort dramatique des blessés. L'expérience de la Croix-Rouge dont le siège est à Genève, a été reprise par les pays arabes (le Croissant-Rouge) ainsi que par Israël. En 1946, les Nations Unies décidèrent de fonder une organisation internationale, l'OMS (Organisation mondiale de la santé) dont le siège est à Genève.

Les organisations non gouvernementales :

Dans les années 1970, des médecins (souvent français), insatisfaits de la politique de l'OMS et des freins exercés par de nombreux gouvernements pour venir au secours des populations déshéritées, fondent des organisations humanitaires. Les plus célèbres sont Médecins sans frontières (1971), Aide médicale internationale (1979), Médecins du monde (1980). Indépendantes des gouvernements, ces associations sont animées par des bénévoles et vivent de dons privés.




Créer un site
Créer un site